Les ménages français, par manque de moyens et d’accompagnement, notamment, sont plutôt frileux quant aux travaux de rénovation énergétiques.
La plupart des passoires énergétiques sont occupées par des ménages à revenus modestes, qui n’ont alors pas forcément les moyens de se lancer dans des travaux de rénovation énergétique. Et notamment, par rapport au reste à charge (le montant qu’il reste à payer après déduction des différentes aides), qui reste très élevé.
Il est alors proposé aux ménages français de solliciter le prêt avance mutation, un prêt bancaire qui permettrait de financer le reste à charge d’une rénovation globale. Ce prêt, garanti par hypothèque, serait perçu en plusieurs versements, et remboursé à la vente du bien. D’autres aides, comme les CEE, pourraient être sollicitées.
Quant à l’accompagnement, un tiers, privé ou public, suivra chaque ménage dans les travaux : de la détermination des travaux à effectuer, aux artisans à solliciter, en passant par les différentes aides, comme MaPrimeRénov.
Une fois les travaux de rénovation énergétique effectués, les propriétaires devront faire établir un audit énergétique qui servira à valider la conformité des travaux. Cet audit sera à intégrer au DDT, à remettre à l’acquéreur.
Enfin, une plateforme numérique devrait également être créée, gérée par l’État, pour permettre aux particuliers de suivre leurs dossiers, de son instruction aux différents versements…
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